Il n'y a pas eu beaucoup de mouvements ici ces derniers temps. Pour ma défense, j'étais retenue prisonnière par des castrats péruviens qui m'ont torturé à coup d'interminables lectures de Marc Levy (ce qui, je pense, me laisse une viscérale répulsion que l'on pourra nommer "Donne moi ta main une dernière fois" ou "Toutes les secondes de l'éternité"). Je m'en suis sortie quand ils se sont rendu compte que j'étais la descendante directe de l'inventeur des roulés betterave-rillettes-sur-lit-de-vin-rouge. Après s'être confondu en excuses, ces vilains eunuques à flûte de pan m'ont renvoyée dans ma grotte bruxelloise. Sur la route, j'ai croisé des créatures noires à cheveux longs et haleine de houblon avec qui je n'ai pas pu m'empêcher de remuer la tête devant quelques autels païens. C'était chouette, mais je ne suis restée que 4 lunes car ma nuque commençait à être douloureuse. Finalement, après un gommage à la rhubarbe et un bon café, me revoilà.
Tout cela n'est pas sans me rappeler un vieil adage que m'appris un jour un contrôleur dans le métro parisien : "C'est pas beau de mentir". Je ne le remerciais jamais assez.
Bref, pour me faire pardonner, j'ai gribouillé ces quelques planches à la carte à gratter. Ça tombait bien parce que j'ai aussi rencontré un jury, mais bon ça c'est une autre histoire.
À bientôt, pour de vrai cette fois.





Superbe. Qu'une chose à dire : "Te voilà couarde!"
RépondreSupprimerMerci, c'est ça que t'as en tête mon salaud ?
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